TRIPTIQUE
Un court métrage lyrique
au 21ème siècle
PRÉSENTATION DU PROJET
Sujet et Structure du Court métrage.
THE SICK WIFE
Composé en 1998, The Sick Wife est la première partie de ce cycle. Dans cette mélodie à la structure quasi symétrique, le texte de Jane Kenyon dépeint une femme seule et triste, qui patiente dans une voiture garée sur le parking d’un drugstore américain. En ces quelques minutes d’attente, se déroule toute une vie, et il n’est pas certain qu’elle soit encore longue… Inspiré du cinéma noir américain et tourné en noir et blanc, ce premier numéro est sombre, presque sans espoir, et en même temps, empreint de calme.
En avant-première, vous pouvez le voir sur ce site internet pendant la campagne de crowdfunding.
II. LOVE
Mélodie quasiment autobiographique de Ned Rorem (qui, soit dit au passage, est l’auteur des "Parisians diary", journal autobiographique dans lequel il raconte ses années parisiennes après la Seconde Guerre mondiale. Parlant ouvertement de son homosexualité, ce livre aura un certain succès aux États-Unis), il est ici question d’amour, de simplicité, d’honnêteté, de faiblesse et de réconfort. Encore une fois, la musique de Ned Rorem est juste et vient sans effort donner un cadre minimaliste au poème de Thomas Lodge.
Tourné en un plan séquence, ce second numéro est un duo de danse entre Jean-Baptiste Mouret et le danseur et metteur en scène taïwanais Anzu Lin, dans lequel les corps de deux hommes se cherchent et se trouvent pour parler d’amour arc-en-ciel.
III. THE SERPENT
Dernière pièce de ce triptyque, The Serpent en est la plus étonnante de ce cycle et assurément un grand éclat de rire dans le répertoire de Ned Rorem. Inspiré par le poème éponyme de Theodore Roethke, dont l’histoire raconte l’existence d’un serpent qui, pour rompre son isolement, s’imagine qu’il peut chanter aussi bien que les oiseaux qu’il entend au-dessus de lui toute la journée. Mais son chant n’étant pas du goût des merles et autres animaux ailés de la forêt, ils finiront par lui faire regretter d’être sorti de son terrier.
Des trois numéros de ce cycle, c’est assurément ce dernier qui aura représenté le plus de travail et de réflexion. Confection d’un costume pour le serpent chanteur et d’un autre pour la pianiste-oiseau (Francesca Rambaldi), planification d’une journée entière de tournage sur trois lieux différents, constitution d’un groupe d’oiseaux figurants et répétition de la scène finale, réglages des lumières et cadrages des caméras…
Sorte d’histoire drôle pour adultes (particulièrement adaptée aux chanteurs lyriques qui ont tendance à déranger leurs voisins), il convenait de trouver un moyen pour sortir du réel et ainsi donner à la fable de Roethke la possibilité de devenir une sorte d’univers parallèle. Afin de vous donner une idée du résultat final, vous pourrez visualiser ci-dessous un exemple du travail d’animation réalisé par Tanguy Goulven Rio-Noel.
Avant animation
Apres animation
Tres inspiré par le free Jazz des années 1970, ce morceau écris originellement pour Piano et voix s’est vu pour l’occasion augmenté d’une Batterie, joué ici par le fougeux Johannes von Buttlar. Piano: francesca Rambaldi Voix: Jean-baptiste Mouret
ET APRÈS ?
Il faudra diffuser de ce film dans des festivals de courts-métrages, des théâtres, des écoles, des cinémas, contribuant ainsi à faire connaître une musique de notre temps qui aborde nos préoccupations tout en cherchant à partager un regard personnel sur notre monde. Ainsi, il se peut qu’un spectateur ait par la suite l’envie d’entrer dans un théâtre et d’aller voir un opéra contemporain, qu’il devienne curieux d’un répertoire innovant et de musiciens qui de marier tradition et modernité. Et après cela, un nouveau projet de film lyrique qui sait…
Si vous souhaitez soutenir le projet, cliquez sur le lien Soutenir et vous serez redirigé vers le site de financement participatif Ulule afin de faire une donation.